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 Edition 2 : Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve (11 Fraouctor 638)

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Balimro
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Balimro


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Edition 2 : Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve (11 Fraouctor 638) Empty
MessageSujet: Edition 2 : Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve (11 Fraouctor 638)   Edition 2 : Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve (11 Fraouctor 638) Icon_minipostedLun 11 Aoû - 16:41

Cette deuxième édition se poursuit avec la suite du magnifique récit écrit par de Sire Aschlan et de Dame Vado.

Il n'est de grand amour qu'à l'ombre d'un grand rêve



Gabriel arriva au campement où une atmosphère plutôt sereine flottait. Chacun exécutait la tâche qui lui avait été
assignée le matin même, cependant pas un mot, pas un éclat de rire, de joie ou de peine ne se faisait entendre. Le silence et la discrétion
étaient les maîtres mots de ces guerriers de l'ombre. Les gestes et regards s'étant progressivement substitués à la parole, l'écho de leurs
voix ne résonnait que rarement hors des cocons illusoires de leurs abris rudimentaires.

Ainsi va la vie dans les sous-sols de la Corporation, nulle place pour de quelconques futiles agréments, il faut
s'armer de courage et surtout de la ténacité pour espérer ne pas sombrer dans un profond désarroi, face aux abominations qui rythment
bien souvent les jours sans lumière des résistants ...

Le jeune homme encore ébouriffé par sa singulière rencontre, pénétra dans sa tente. Celle-ci était légèrement plus spacieuse que celles de ses compagnons. En effet, être le fils du chef, ne présentait pas uniquement des désagréments... Son refuge offrait ainsi deux pièces,
d'un côté un coin de repos où se juxtaposait à son lit exigu, une étuve de cuivre dans laquelle il pouvait se rafraichir, et de l'autre un
espace moins intimiste où trônaient timidement deux vieux sofas pourpres. Quelques bibelots d'une valeur certaine, étaient parsemés ici
et là, tentant tant bien que mal d'agrémenter quelque peu, où tout du moins, adoucir l'austérité des lieux. Mais le plus remarquable objet
restait sans nul doute possible, le majestueux lustre cristallin,relique ancestrale familiale, qui tel un ectoplasme éthéré ondulait
voluptueusement sous la tente, diffusant de ce fait de doux rayons tamisés forts agréables.

Alors que Gabriel se dirigeait vers le récipient métallique afin de redonner un semblant de clarté à son
visage, il entendit au dehors d'inhabituels chuchotements. Alerté par ces bruissements, il sortit donc de son antre. Et quelle ne fut pas sa
surprise, elle se tenait là, au milieu de ses frères d'armes, celle qu'il avait surprise effondrée au détour d'un tunnel. Plusieurs sentiments semblaient s'entremêler dans son esprit.

Mon père lui faisait face, figé comme à son éternel habitude, dans une posture droite, sûr de lui. Il dévisagea longuement la nouvelle arrivante puis regarda dubitatif ceux qui l'avaient conduite jusqu'ici. Moi je me contentai de rester à l'écart de tous, ne pouvant m'empêcher d'admirer la be*uté énigmatique qui émanait de cette jeune femme. Une étrange sensation m'envahissait dès lors que je posais mon regard contemplatif sur sa personne. Jamais je n'avais ressenti pareille émotion déstabilisatrice... enivrante... Les semaines passèrent, et elle
s'intégra relativement rapidement au sein de notre petite communauté, moi je préférais l'ombre, la solitude et malgré mon envie ardente de
lui adresser la parole, je ne succombais point à cette tentation pourtant virulente.

Plus le temps passait et plus les missions auxquelles elle était affectée, se révélèrent épineuses, ce qui marquait la confiance grandissante de Jonas. Quant à Gabriel, il demeurait dans sa torpeur se refusant toujours à adresser la parole à la belle Claire.... jusqu'à ce fameux jour où tout bascula.

Alors qu'il errait encore dans les sinueux couloirs, un cri strident se fit entendre, non loin de l'endroit d'où il se trouvait. Il se précipita
donc avec une agilité féline vers le lieu où se jouait ce qui allait se révéler être une sinistre scène.

Trois hommes masqués et armés retenaient la dernière recrue des Hommes de l'ombre en otage. Ils la sommaient de répondre à leurs questions. Pour se montrer le plus convaincants possible, ils avaient sorti le grand jeu. En effet, un couteau doré se baladait sur le visage de leur proie. Elle haletait et transpirait quelque peu mais refusait de coopérer.

"Plutôt mourir" sanglota-t-elle.

"Si tu y tiens..."ricana, le plus grand des trois hommes.

Ce dernier plongea alors sa main squelettique dans sa poche, en sortit un scalpel étincelant qui scintilla de façon ostentatoire dans la
pénombre, puis il le porta à la gorge de la jeune femme. Et d'un geste preste et précis il incisa la froide lame dans la chair blanche de sa
victime, un léger filet de sang suinta et....

Les jours passant et les missions se succédant Claire était peu à peu reconnue comme un membre à part entière de la petite communauté. Elle s'y sentait enfin chez elle, Jonas était un chef charismatique et chaleureux et ses compagnons des hommes et des femmes portés par leur engagement et la défense de leurs valeurs.
Seul Gabriel, le fils de Jonas semblait l'éviter. Le mystérieux jeune homme partait dés l'aube pour des missions dont elle ne savait rien et ne
revenait que tard dans la nuit. Peut être ne voit il pas d'un très bon œil l'arrivée d'une nouvelle recrue, se disait-elle, peut être lui
suis-je antipathique.

Ce matin là elle prépara méticuleusement son léger sac pour partir en mission avec l'un de ses camarades.Jonasattendait l'arrivée d'un mystérieux chef d'État et ils devaient s'assurer de la sécurité du trajet que celui ci emprunterait pour parvenir jusqu'au chef des hommes de l'ombre.

Kalos l’attendait à la sortie sud du repaire. C’était un homme d’une quarantaine d’année rompu à l’exercice. Claire avait déjà effectué plusieurs missions à ses cotés et constaté son expérience et sa prudence. Ils partirent sans plus attendre et cheminèrent en silence sur près de 3 kilomètres. Ils s’engagèrent ensuite dans un petit escalier sombre qui devait les mener au niveau supérieur. A mi-chemin, Kalos s’arrêta brusquement et fit signe à Claire de ne plus bouger, il semblait respirer une odeur qui l’inquiétait, il resta attentif pendant 2 ou 3 minutes avant de reprendre prudemment l’ascension des quelques marches qui restaient à parcourir avant d’arriver en haut.

C’est au moment où kalos franchissait la dernière marche que le coup de feu claqua. Claire vit avec horreur le corps de kalos s’affaisser, elle fit immédiatement demi-tour dans l’escalier pour prendre la fuite mais une grosse main avait saisi son bras et la tirait vers le haut.

Elle fut violemment projetée contre un mur et ressentit une forte douleur à l’épaule, un peu assommée elle vit néanmoins trois hommes menaçants s’approcher d’elle. Celui qui paraissait être le chef portait une armure de cuir noir. Il s’accroupit pour l’immobiliser en serrant sa
gorge de la main gauche, de sa main droite il tenait un couteau dont il promenait la lame sur le visage terrifié de Claire.

Maintenant jeune Demoiselle vous allez nous dire tous ce que nous voulons savoir grinça-t-il et nous emploierons la force s’il le faut.
Des larmes de peur coulaient sur les joues de la jeune femme, qui, puisant dans ce qu’il lui restait de courage, murmura.. Plutôt mourir …
Les yeux de son bourreau s’animèrent d’une joie perverse et la lame entailla sa joue et elle sentit son sang chaud et poisseux couler dans son cou.

Mais peut être y-a-t-il pire que la mort ! dit avec un sourire sadique l’un de deux hommes qui étaient restés à l’arrière. Il s’approcha d’elle en
déboutonnant son pantalon pendant que son acolyte, par un adroit coup de scalpel, déchirait la tunique de Claire et libérait ses seins. Elle
hurla.

La lame tomba des mains de l’homme, son expression se figea et Claire vit dans son regard de l’étonnement et de la rage et l’instant d’après son corps retomba lourdement à coté d’elle un couteau planté entre les omoplates.

Un combat s’était engagé entre les deux malfrats et Gabriel. Gabriel qui semblait mu par une rage immense,le visage déformé par la colère. Il avait des traits de tueur qu’elle ne lui connaissait pas. Elle entendit le craquement d’une colonne vertébrale et le premier homme s’effondra. Gabriel portait maintenant au second des coups rapides et puissants, il le battait à mort !

Ne le tue pas gémit Claire Jonas voudra l’interroger …

Au son de cette voix Gabriel sembla sortir de son état second de rage et de violence, de sa transe vengeresse. L’homme gisait à terre.
Il détacha un filin de sa ceinture et le ligota solidement. Puis il se pencha vers Claire pour la recouvrir de sa cape et la souleva dans ses bras. Leurs regards se croisèrent et se fondirent l’un dans l’autre, leur corps tremblaient un peu dans l’émotion de ce premier contact. Il la serrait contre lui la bouche dans ses cheveux. Elle se laissait aller, la joue sur son épaule. Elle ferma les yeux pour ne
plus écouter que le rythme de son cœur. Il la ramenait chez eux.


De Sire Aschlan et Dame Vado



La suite viendra dans votre prochain numéro !
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