[Présentation] Balimro

Une après-midi d'été, Balimro se rendît dans une petite maison abandonnée qui semblerait-il, deviendrait le QG du journal " Actu'hell ". Après une brève marche à pied, il arriva à destination. Il frappa à la porte mais personne ne répondît, il retenta sa chance mais toujours rien.

" Ohéé, il y a quelqu'un ? " cria-t-il

A présent, nul doute, rien ne semblait présager qu'il y avait quelqu'un dans la maison. Il poussa la porte de ses petits bras et pût entrevoir une pièce de taille moyenne éclairée faiblement par la lumière du jour. Il entra et vît que les toiles d'araknes ne manquaient pas, il y en avait à chaque coin de la pièce ; la poussière recouvrait toute surface.

" Eh bien, cette pièce est en bien triste état mais je pense qu'elle fera l'affaire après un bon coup de balai ! " s'exclama-t-il.

Il déambula à travers la pièce tout en sifflotant pour essayer de dénicher un balai lorsque qu'il aperçut au fond de la pièce un grimoire. Il s'approcha et l'ouvrît, le grimoire était poussièreux certes mais il n'étais pas moisi.

" Tiens c'est étrange, ce grimoire est... totalement vide ! " s'exclama-t-il.

Il ne tardît pas à saisir sa fidèle plume de Maître Corbac ainsi que sa fiole de sang de vampire afin de laisser un mot à ses futurs collègues. Il trempa sa plume dans le sang de vampire et commença à écrire :

" Bonjour,

Futurs collègues, je suis venu en reconnaissance afin de pouvoir admirer les locaux qui abriteront le journal, je pense qu'une fois le ménage fait et les instruments nécessaires installés, ce sera parfait.
Nous ne nous connaissons pas très bien donc je vais faire une brève présentation de moi afin que vous sachiez un peu qui je suis :


Balimro naquit d'une liaison entre un haut commandant de la légion et d'une noble dame de la Cour il y a de cela 22 ans.
Son père décèda au combat et sa mère ne survécue pas à la tristesse qui l'accablait d'avoir perdu son mari, elle plongea dans l'alcool et fut retrouvée ivre morte dans le confessionnal de l'église.
La mort de sa mère qui n'était pas digne d'une mort d'une noble dame fît honte à ses proches. Ceux-ci rejetèrent donc Balimro en le considèrant comme un fils illégitime.

Une paysanne qui avait à peine de quoi manger recueillit Balimro et l'éleva comme son propre fils. Ces années furent atroces pour cette paysanne qui travaillait durement pour pouvoir nourrir l'enfant.
A l'âge de 8 ans, la paysanne qu'il considerait comme sa mère décèda de la peste. Il ne savait pas vers qui se tourner et décida d'arpenter les routes en quêtes de voyages et de sensations fortes.
Il se fît détrousser par des brigands maintes et maintes fois mais un jour alors qu'on allait le dépouiller, un homme robuste, tout de blanc vêtu le défenda et fît fuir ces brigands.
Cet homme était autrefois un noble et grand général et se nommait Marcus. Marcus décida d'épauler cet enfant et de lui apprendre à vivre en autarcie. Marcus lui appris l'art du combat ainsi que les principes fondamentaux qui font de quelqu'un un Homme : Honneur, Force, Loyauté, Courtoisie, Charisme et Bonté. Marcus n'était pas seulement un homme exceptionnel parce qu'il était d'une constitution époustouflante mais aussi car c'était quelqu'un de très raffiné et cultivé. Il enseigna à Balimro la poésie, l'écriture, l'art de manier les mots ainsi que la séduction.

Lors de ses 22 ans, alors qu'ils avaient festoyer toute la nuit, une bande de malfrats les assailla par surprise. Marcus essayant de sauver Balimro qui était maintenant un homme à part entière ne survécut pas au combat.
Balimro se souvînt d'une leçon de Marcus :

" C'est la folie qui te mènera à ta perte et non la lame de ton ennemi".

Balimro s'enfuit donc après avoir entaillé 2 brigands laissant contre son gré Marcus à terre. Quelques heures après, Il retrouva Marcus et pleura de toute son âme sur ce corps si pâle. Il l'enterra mais regretta de ne pas pouvoir lui faire une sépulture de roi.

" Marcus, tu as été comme un père pour moi, je ne te remercierais jamais assez. Je te fais le serment que je retrouverais ces hommes qui t'ont ôté la vie et ils le paieront ! Je n'aurais aucun répit tant qu'ils erreront encore en ces lieux ! "

Balimro prit le katana de Marcus et s'en alla, versant une dernière larme en lui tournant le dos.

Le lendemain, il repèra la camp de ces bandits et attendit la tombée de la nuit. Une fois la nuit tombée, il avança vers le feu de camp, il embrocha les bandits qui étaient de guêt. Ceux-ci hurlèrent de douleur ce qui réveilla les autres. Cinq minutes après, c'était un vrai carnage, le sang ruisselait sur les cailloux à la lumière de la lune.
En voyant son oeuvre, Balimro ne put qu'avoir un sentiment d'effroi, il n'avait encore jamais tué un homme de ses mains. C'est une sensation qu'il n'avait encore jamais ressentie, en voyant ses mains couvertes de sang il ne ressentit que colère et dégoût. Il se jura de ne plus jamais faire de mal à qui que ce soit mais cela est-il si simple...

Balimro se dirigea vers la ville de Bonta dont Marcus lui avait parlé.
Sur le chemin, il aperçut une noble Dame avec son mari. Il conversa avec eux quelques instants et ils l'invita à les rejoindre ; ce qu'il fît, heureux d'avoir rencontré des personnes si charmantes et sympathiques.

Balimro courut à Bonta pour prêter allégance à leur cause: vaincre le mal. Puis, il rejoignit la guilde de ses nouveaux compagnons de route avec enthousiasme. "

Cordialement, Balimro. "

Balimro aperçût le balai, il s'en empara et commença à faire le ménage.